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À PROPOS

 

 

Ecrire, c’est exister, quelque part… Sur la feuille d’un carnet, la page d’un livre, le bout de la nappe du resto ou sur la toile du monde virtuel… Cette notion « d’être », au monde, à soi, est vraiment essentielle je trouve et son exploration est passionnante à mes yeux. Depuis ma plus tendre enfance, je me suis interrogée souvent sur la légitimité de mon existence, parfois douloureusement. Aujourd’hui j’ai compris qu’il est nécessaire d’arrêter de perdre du temps et de l’énergie en questionnant un pourquoi qui, au final, n’a certainement pas de réponses, et qu’il est préférable d’aborder le comment?

 

Car, comment être soi? 

 

L’authenticité est la première idée qui s’impose à moi. Mais à la fois, au delà des difficultés propres à la démarche d’être authentique, ne faut-il pas se sentir libre de pouvoir l’être? Et je ne crois pas que cela soit évident en chaque circonstance.

  

La liberté, vaste sujet... Elle a traversé les époques et les continents avec de grands drames et de grandes victoires pour aboutir au modèle contemporain écrit dans les textes. Je constate malgré tout que notre monde moderne, qui se dit éclairé et vit une réalité connectée, n’a pas  intégré en profondeur cet état de fait et qu’il nous offre, pardon, nous vends, comme un coiffeur de luxe, un bain « conditionnant ». Nous restons pour beaucoup, enfermés dans des esprits étriqués et limités par la volonté de contrôle, non clairement assumée, de ceux qui nous « dirigent », tant au niveau social qu'au  niveau personnel… Il n’est point question d’anarchie, la liberté ne signifiant pas à mon avis pouvoir tout faire, sans retenue. Être libre, ce n’est pas ne pas avoir de liens, mais choisir ceux que l’on a. C’est un rapport à soi intime, un cheminement mental d’acceptation et d’autorisation, qui nécessite de l’autonomie. Et si l’autonomie peut paraitre accessible lorsque l’on est seul (quoi que…), nous ne pouvons ignorer que nous sommes en interaction quasi permanente avec l’Autre, sa réalité, son authenticité, sa liberté, son autonomie. Que cet Autre soit  le monde, un pays, une société, une famille, ou celui qui partage notre vie.

 

Je me rends compte que cette exploration de l’être soi, libre et autonome, au sein du groupe social, familial, et plus nucléaire du couple, semble receler dans les réponses que chacun y trouvera, la promesse de la découverte d’une des clés vers le chemin du bonheur.  Elle représente ma quête, autant celle de la femme que de l’auteure, car quelle plus belle finalité dans une vie que d’être heureux, avec les autres?

 

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